Travailler pour une multinationale, c'est l'objectif particulier de la génération Y étudiante (tous pays confondus). Mais l'esprit « start-up » n'est pas loin derrière, même s'il concerne d'abord les générations précédentes, selon une étude d'Universum de mars 2017.

 
L'étude est basée sur les réponses de plus de 18 000 personnes de la génération X à la génération Z (collégiens-lycéens) dans 19 pays. La génération Y étudiante correspond aux personnes nées entre 1984 et 1996.
 
A la question « Si vous deviez choisir un type d'employeur pour le reste de votre carrière, lequel choisiriez-vous ? », 39% des étudiants (enseignement supérieur) de la génération Y répondent qu'ils travailleraient pour une multinationale ou une organisation internationale et 33% qu'ils lanceraient leur propre business ou qu'ils travailleraient pour une start-up. Travailler pour une entreprise privée en local ou national à long terme n'est l'objectif que de 12% des étudiants de l'enseignement supérieur.
 
Plus d'un étudiant sur quatre est donc intéressé par la création d'entreprise. L'esprit entrepreneurial est en partie « dû à la croissance rapide des nouvelles plateformes technologiques qui rendent le travail à distance des freelances plus flexible et plus viable. Nous vivons dans l'ère de l'innovation qui n'est pas portée par des titans du business, mais bien par des StartUpreneurs à travers le monde » commente Universum.
 
Cet attrait s'accompagne également de l'intérêt diminuant pour les entreprises du Fortune 500. Auparavant, les grandes entreprises offraient la sécurité financière et des perspectives de revenus élevés, mais les jeunes talents sont sensibles «au sens plutôt qu'à la paie».
 
Face à ces constats, comment les employeurs vont-ils réagir? Tirer partie de l'énergie entrepreneuriale ne signifie pas forcément embaucher. Selon Universum, « les employeurs vont devoir envisager de manière plus ouverte comment mobiliser et engager les meilleurs talents ». Ils vont probablement créer des partenariats avec ces talents ou travailler avec des prestataires externes pour compléter leurs connaissances, dans le digital par exemple.
On pense ainsi aux indépendants et start-up !